La sexualité avec un pervers narcissique

La sexualité avec un pervers narcissique

Cet article a été écrit pour donner suite à la réception des témoignages de 12 femmes qui ont vécu une relation avec un homme qu’elles considèrent pervers narcissique, tu verras tout ça avec Secrets De Geishaa.

Je m’appuierai sur leur témoignage afin de construire mes propos, en procédant à l’énumération des différents comportements existants chez ces hommes.

Dans cet article nous parlerons de sexualité avec un pervers narcissique, mais ce genre de personnalité peut exister dans des relations intrafamiliales et existe aussi chez les femmes. Les personnes ayant été interrogées étant des femmes hétérosexuelles, nous parlerons donc d’hommes pervers narcissiques et de leur rapport à la sexualité, mais ce sujet ne concerne pas qu’un seul sexe et qu’un seul type de relation.

Cet article se veut soutenant pour toutes les personnes étant ou ayant été victime d’un.e pervers.e narcissique et préventif pour celles qui ne sont pas renseignées à ce sujet.

La sexualité du pervers narcissique est un sujet très peu évoqué à l’inverse du sujet sur les pervers narcissiques de manière générale. Or, même si ce n’est pas la sexualité qui définira le pervers narcissique, beaucoup de signaux peuvent se retrouver dans ces moments et c’est important d’en prendre conscience pour s’en échapper (car non il n’y a aucune autre solution que la fuite).

Puisque l’on n’en parle peu, voire pas du tout, j’ai décidé de faire ce travail, à la suite de quoi 12 femmes ont eu le courage de nous livrer leur récit poignant…

Vous retrouverez à la fin de cet article l’intégralité des témoignages récoltés qui ont permis la rédaction de cet article.

Les début…

Très souvent les débuts d’une relation avec un PN donnent l’impression d’une relation idéale, parfaite. En effet, le PN se montre sous son meilleur jour afin de mettre en confiance sa « victime ».

« Un garçon gentil et très attentionné au début… »

« Au début, les relations intimes sont intenses, satisfaisantes. »

« Au début tout allait bien, la première année juste magique, il était tout ce que je rêvais et me traitais comme une reine. »

Mais il existe d’autres cas où le PN montre assez vite son vrai visage :

« Pour ma part il ne s’est pas “caché” il a direct montré ce côté-là de lui en étant ultra possessif clairement… »

Dans la majorité des cas, le PN tente de dissimuler sa véritable personnalité, car son but c’est de se faire désirer, admirer et aimer, pour rendre accro la victime, qu’elle soit sous son emprise et mieux la manipuler par la suite.

Il fait alors en sorte de gagner sa confiance, en essayant de prouver qu’il est la personne idéale pour elle, souvent en sa compagnie, on se sent vraiment bien, unique, comme dans un rêve, l’impression de vivre une relation magique et idéale.

Le pervers narcissique entre dans un processus de séduction en soulevant les points communs qu’il a avec l’autre, en étant bon, séduisant et protecteur. Les PN soignent très souvent leur allure, il paraît parfait et a de l’éloquence.

Il va donc essayer au départ de valoriser sa victime, la faire rêver sexuellement parlant. Lui donner ce qu’elle veut, ce qu’elle attend, pour mieux faire en sorte qu’elle s’attache, l’intimité étant une un moment approprié pour cela, nous sommes plus vulnérables.

Ces débuts passent aussi par une manipulation en s’attaquant directement aux points faibles de la victime, en jouant sur le physique, sur valeurs sociales, sur l’estime… tout en restant dans une posture faussement bienveillante en prétextant conseiller.

« J’avais le droit à de petits conseils.. « si tu veux que j’ai envie de toi, penses à maigrir ma chérie » « tu es belle mon cœur mais tu serais tellement plus belle avec 10kg en moins ».. »

 Contrôler

L’admiration gagnée de sa victime la laisse peu à peu à sa merci. Le Pervers narcissique se servira de sa position de partenaire idéal pour se donner le droit de contrôler sa partenaire, en prétextant que c’est normal, que c’est pour son bien et que c’est par amour. Le PN devient sa référence, la victime se réfère à ses choix, son avis, ses conseils comme ultime vérité.

« Pendant toutes ces années j’ai cru à ce qu’il m’a dit. J’ai maigri, grossi, changé de couleur de cheveux, je me suis habillée autrement, maquillée autrement. Ça n’allait jamais. Je n’étais jamais assez bien pour lui. »

Ce contrôle exercé permet l’isolement et de se montrer à lui-même et à l’autre qu’il est tout puissant. Tout en l’écartant de sa vie sociale, le PN va également faire en sorte de montrer un autre visage aux personnes proche de sa victime, pour justement écarter le doute si éventuellement la victime voudrait faire part de ce qu’elle subit à son entourage.

« Je pouvais rien faire et lui pouvais tout faire. Ça allait des sortie entre copine et des tenues que je voulais porter où fallait que je demande son autorisation.»

Rabaisser…

Une fois les processus de mise en confiance ainsi que d’isolement enclenchés, le PN va tenter de faire en sorte que sa victime n’ait plus aucune estime d’elle-même.

C’est là qu’il viendra démontrer à sa victime qu’elle n’est pas assez bien. Sexuellement parlant c’est encore plus frappant puisqu’on se sent sans défense ni argument… et clairement à la merci.

« Il ne m’a pas touché non plus mais cette fois c’était parce que j’étais trop laide. « Tes boutons ne m’attire pas. Maigris bébé 10kg c’est pas assez. Perd en encore 5, regardes ton ventre t’as pas honte ?» La troisième année, il ne m’a pas touché. « Regardes toi, t’as perdu 15kg t’as plus de formes, t’as plus rien. Je ne suis pas attirée par les planches à pains. Grossi ou je m’en vais. Tu veux que je parte c’est ça ? » »

« A la fin du rapport il faisait un “débriefing” mais il appuyait là où ça faisait mal toujours j’avais le droit à une comparaison avec ces anciennes relations “elle, elle faisait comme ça et c’était vachement mieux”, ” elle criait plus que toi”, “elle se cambrait plus” jamais un seul point positif j’étais une sous merde a ses yeux c’est comme ça que je me sentais. »

Faire comprendre à leur partenaire qu’il faut qu’elles changent, qu’elles ne sont pas assez bien, les comparer, tous les moyens sont bons pour rabaisser et faire perdre confiance pour les affaiblir.

Le pervers narcissique se nourri justement de cette faiblesse pour détruire à petit feu. Le pervers narcissique agit pour faire du mal et se nourri du mal, c’est clairement ce qui l’anime. Il ne complimente que pour manipuler et pardonne que pour ne pas perdre sa proie.

Si la victime contredit le pervers narcissique, il n’hésite pas à l’attaquer et l’humilier doublement, il déteste être contredit.

Humilier…

Afin de continuer à se nourrir du mal-être de sa victime, le PN n’hésite pas à aller à l’encontre du désir et des envies de sa victime que ce soit dans un projet, un désir d’enfant, ou dans certaines pratiques sexuelles par exemple. Le but est toujours de faire l’inverse de ce qui lui plait, pour essayer de lui faire toujours plus de mal, la blesser et l’humilier.

Par exemple, sexuellement, il peut imposer des pratiques qui peuvent être choquantes, avilissantes, surtout que très souvent, ces femmes ne connaissent pas assez bien leur corps, ni leur sexualité, particulièrement pour celles qui n’ont jamais eu de relations sexuelles auparavant. Il s’agit en quelque sorte de leur voler leur innocence, de leur faire découvrir des pratiques extrêmes, sans communiquer en amont, sans évoquer les limites ou éventuellement l’envie ou non de les pratiquer, et ce alors mêmes qu’elles n’ont pas acquis la base d’une vie sexuelle. Tout cela est évidement fait intentionnellement, dans le but de nuire et d’humilier.

« J’ai voulu un bébé , il faisait exprès de se retirer pour ne pas accéder à ma demande . Il me « Punissait «  comme il disait . Une nuit , il rentrait de déplacement , on a eu un rapport , il ne s’est pas retiré et la il m’a dit : si tu tombes enceinte j aurais mis deux femmes enceintes la même semaine . Horrible . Je me sentais salie , humiliée , dans ses mots ses gestes. »

 « il me faisait faire des choses écoeurantes (et à l’heure actuelle j’en suis encore choquée) pdt l’acte il m’humiliait, me faisait mal, il a mm voulu m’urinier dessus »

« Sexuellement j’ai subit des choses tellement horrible, à en être humiliée, à en pleurer »

Tout pour lui, rien pour moi…

Le pervers narcissique n’a aucune empathie, s’il pense à sa partenaire, c’est uniquement par intérêt. Au départ c’est donc pour la mettre en confiance et mieux la posséder, ou pour nourrir un égo, afin de montrer qu’il est un très bon amant. Puis, les marques d’empathie s’atténuent de plus en plus, jusqu’à disparaître complètement.

« Je n’avais le droit à rien.. Je devais obligatoirement lui faire des fellations 1 à 2 fois par jours pendant ces 4 ans. Je n’ai jamais été caressé ni rien. J’avais juste le droit à la pénétration parce que «t’es qu’une pute tu mérite que ça. » »

« Niveau intimité on en avait pas trop et quand on en avait c’était je devais moi lui faire des choses (felation) mais moi rien. Je suis qqun de très caline et bisous et je n’ai jamais eu de bisous langoureux. A chaque fois que je le voyais c’était sa felation et moi rien juste un smack. »

Priver la victime de gestes affectifs est un moyen de lui faire perdre confiance, mais pour lui aussi de ne pas se retrouver dans une position de faiblesse, car pour lui, le besoin d’affection est justement un danger.

Son but c’est toujours de faire en sorte de voler l’amour propre de l’autre, pour nourrir son propre besoin narcissique, d’agir en fonction de ce qui dévalorise l’autre, non pas parce que ce sont à l’origine des pratiques qui plaisent au pervers narcissique, mais uniquement parce que ça peut déplaire à sa proie, et lui ôter toute estime de soi.

Emprise & possessivité …

Le PN utilise l’autre pour en faire son outil, il est là pour répondre à ses besoins, ses envies, ses attentes. Le but profond de son approche, c’est d’évacuer sa propre souffrance.

Et par-dessus tout, il fait de l’autre son objet et lui faire comprendre qu’il doit se conformer et que sa victime n’est plus indépendante mais aussi pleinement sa propriété.

Il utilise tout ce qui constitue l’autre en se l’appropriant, il prend possession et utilise son énergie, ses compétences, son réseau de sociabilité s’il peut le servir, ses biens matériels… on est dans ce qu’on appelle une « action d’appropriation par dépossession de l’autre ». C’est de cette façon que le pervers narcissique fait de sa partenaire, son objet, elle est dominée et entièrement possédée.

Il a la mainmise même en ce qui concerne le corps et le choix de sa partenaire sur son propre corps, en imposant ses choix vestimentaires par exemple, ou en allant jusqu’à s’introduire dans ses habitudes intimes et personnelles comme celles de l’épilation.

« Ça allait des sortie entre copine et des tenues que je voulais porter où fallait que je demande son autorisation  à contrôler ce que je disais devant les gens»

« Il ne voulait clairement pas que je m’épile pour la simple et bonne raison que ça pouvait attirer d’autres hommes… »

 

L’acceptation de la victime des choix du PN atteste cette possession et la soumission. Très souvent ces femmes se retrouvent dépossédés de leur droit à la parole, parfois par peur, parfois car elles n’arrivent tout simplement plus à dialoguer naturellement, elles n’ont plus de réaction, elles sont comme vidée de toute énergie et de toute pensée personnelle…

« Je parlais plus je le laisser parler a la fin »

Les relations sexuelles gravitent autour de la violence, de l’obscénité et finissent par être des viols…

Sexuellement, les récits reflètent des similitudes : un manque d’empathie, un manque d’écoute, de la violence et des viols.

Les femmes ayant eu des relations sexuelles avec un PN expliquent qu’elles ont souvent fini par être obligées de subir des pratiques sexuelles qui ne leur convenaient pas. On comprend qu’il y avait un véritable malaise dans chaque rapport sexuel, de plus, elles se sentent dépossédées de leur corps, celui-ci est là uniquement pour répondre au désir de leur partenaire et ne leur appartient plus…

Les pratiques sont non-désirsées, gravitent toujours autour de la violence et du hard, elles sont très peu classiques et on comprend qu’elles ont pour objectif de mettre mal à l’aise les femmes, d’humilier ou de nourrir le besoin narcissique du PN.

« Il avait des délires bizarres aussi genre faire ça a une fenêtre ouverte qui donnais sur la rue et des fenêtres de maison pour je cite “que tout le monde vois que je te donne du plaisir” alors que c’était pas ça du tout .. il faisait de moi ce qu’il avait envie c’est quand et où il avait décidé »

«  les rapports étaient bizarres. »

« Je dirais aussi que les PN ont souvent des fantasmes bizarres et demande de faire des choses parfois dégradantes sexuellement (pour la femme, dans son inconscient). »

 

De conséquentes répercussions psychologiques.

Même quand les victimes finissent par se détacher de leur lien toxique avec le PN, les séquelles qui restent sont énormes. Il en résulte très souvent des stress post-traumatiques, et elles peuvent par la suite être angoissées, ressentir des palpitations, des crampes, faire des cauchemars, avoir des flash-backs, et ne plus se sentir comme avant dans leurs relations sociales.

« Quand j’ai eu le courage de partir au bout de 4 ans de souffrance psychologique et physique il m’a dit « souffres. J’espère que tu souffrira encore plus. tu ne mérite rien, t’es qu’un déchet et je vais te hanter au point où tu penseras à moi des qu’un homme sera à côté de toi  Et il a réussit son coup parce que depuis, quand un homme me touche (même le bras, la main ou le visage) je tremble de peur et j’ai son visage qui me revient à l’esprit.

Petit à petit j’essaie d’aller mieux mais j’ai encore du mal à accepter que je suis une femme et pas une fille facile. »

 

Nos conseils :

Que faire dans le cas où nous somme la victime ?

  • Première des choses : fuir !
  • Ne plus rester seul.e, isolé.e, reprendre contact avec ses proches, demander de l’aide, du soutien…
  • Il est dans de nombreux cas nécessaire de passer par un accompagnement psychologique lorsque l’on a vécu dans un relation avec un pervers narcissique. On peut accumuler un Trouble de Stress Post-Traumatique, c’est-à-dire angoisse, dépression, insomnie, troubles sociaux…
@sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com

TEMOIGNAGES

Témoignage 1 :

J’ai été avec un homme comme ça pendant 4 ans.

La première année, il ne m’a pas touché. Selon lui, c’était trop tôt et je n’étais pas prête. Je devais prendre mon temps pcq « t’es pas une pute ». Mais j’avais le droit à de petits conseils.. « si tu veux que j’ai envie de toi, penses à maigrir ma chérie » « tu es belle mon cœur mais tu serais tellement plus belle avec 10kg en moins »..

La deuxième année, il ne m’a pas touché non plus mais cette fois c’était parce que j’étais trop laide. « Tes boutons ne m’attire pas. Maigris bébé 10kg c’est pas assez. Perd en encore 5, regardes ton ventre t’as pas honte ?»

La troisième année, il ne m’a pas touché. « Regardes toi, t’as perdu 15kg t’as plus de formes, t’as plus rien. Je ne suis pas attirée par les planches à pains. Grossi ou je m’en vais. Tu veux que je parte c’est ça ? »

La 4ème année, il m’a dit « c’est bon mtn tu es prête. Allonges toi et joue ton rôle de femme que tu ne joue pas depuis 4 ans »

Mais je n’avais le droit à rien..

Je devais obligatoirement lui faire des fellations 1 à 2 fois par jours pendant ces 4 ans. Je n’ai jamais été caressé ni rien. J’avais juste le droit à la pénétration parce que «t’es qu’une pute tu mérite que ça. Tu t’es donné à un homme qui n’est pas ton mari regardes toi et ai honte »

Pendant toutes ces années j’ai cru à ce qu’il m’a dit. J’ai maigri, grossi, changé de couleur de cheveux, je me suis habillée autrement, maquillée autrement. Ça n’allait jamais. Je n’étais jamais assez bien pour lui. Quand j’ai eu le courage de partir au bout de 4 ans de souffrance psychologique et physique il m’a dit « souffres. J’espère que tu souffrira encore plus. tu ne mérite rien, t’es qu’un déchet et je vais te hanter au point où tu penseras à moi des qu’un homme sera à côté de toi »

Et il a réussit son coup parce que depuis, quand un homme me touche (même le bras, la main ou le visage) je tremble de peur et j’ai son visage qui me revient à l’esprit.

Petit à petit j’essaie d’aller mieux mais j’ai encore du mal à accepter que je suis une femme et pas une fille facile.

Témoignage 2 :

Je t’écris pour témoigner de ma relation avec un PN perso j’en ai eu 2 mais je vais surtout parler de la deuxième qui m’a été là plus marquante.

Pour ma part il ne s’est pas “cacher” il a direct montrer ce côtés là de lui en étant ultra possessif clairement je pouvais rien faire et lui pouvais tout faire. Ça allait des sortie entre copine et des tenues que je voulais porter où fallait que je demande son autorisation  à contrôler ce que je disais devant les gens (je parlais plus je le laisser parler a la fin) pour ce qui est des relations sexuelles c’était du donnant donnant (je vais parler vulgairement mais j’utilise ses mots a lui) en gros c’était tu le suce je te lèche pour citer un exemple. Il avait des délires bizarres aussi genre faire ça a une fenêtre ouverte qui donnais sur la rue et des fenêtres de maison pour je cite “que tout le monde vois que je te donne du plaisir” alors que c’était pas ça du tout .. il faisait de moi ce qu’il avait envie c’est quand et où il avait décidé

Et quand il avait jouis c’était finnie moi on s’en fous clairement. A la fin du rapport il faisait un “débriefing” mais il appuyait là où ça faisait mal toujours j’avais le droit à une comparaison avec ces anciennes relations “elle, elle faisait comme ça et c’était vachement mieux”, ” elle criait plus que toi”, “elle se cambrait plus” jamais un seul point positif j’étais une sous merde a ses yeux c’est comme ça que je me sentais. Je ne voulais plus couché avec tellement que je le sentais mal il me dégoutait j’aurais pus partir dès le début mais quand je partais il mharcelait et là ça fait 1 an que je le vois plus que je lui parle et je reçois encore des messages de lui sur Facebook

Et pour le premier c’était pareil des comparaison avec ses ex des remarques sur le physique mais ça a duré plus longtemps 3 ans et demie et l’autre relation 3 mois et encore maintenant j’ai des “séquelles ” un manque énorme de confiance en moi je ressent le besoin de m’excuser pour tout et rien de me justifier ça peux vraiment brise une personne

Témoignage 3 :

Coucou, moi je suis resté 3ans avec un pervers narcissique et comment dire? C’est TRÈS difficile quand tu ten rends compte qu’au bout de quelques année parce-qu’ils sont très fort. Sachant que moi en plus il était d’autant plus incarcéré. Niveau intimité on en avait pas trop et quand on en avait c’était je devais moi lui faire des choses (felation) mais moi rien. Je suis qqun de très caline et bisous et je n’ai jamais eu de bisous langoureux. A chaque fois que je le voyais c’était sa felation et moi rien juste un smack. Psychologiquement c’est dur autant pour l’intimité que pour le cœur et la confiance en soi. J’avais le droit à des remarques tjr. J’ai fini par m’en défaire quand ma mère m’a forcé à le quitté parce qu’elle a appris qu’il était incarcéré et c’est avec le temps que j’ai compris que j’étais avec un pervers narcissique. J’ai mis 1an et demi à me remettre totalement de la relation et je suis resté 3ans célibataire à la suite de ça et récemment j’ai rencontré qqun mais

Il m’a quitté sans explication donc les blessures du passée avec ma relation avec mon pervers narcissique se sont ouvertes. L’écriture m’a beaucoup aidé lorsque j’essayé d’avancer quand j’ai quitté mon pervers narcissique j’en ai écris un livre et ça m’a complètement soulagé. D’ailleurs si ça peut intéressé il y’a une page sur Instagram concernant les pervers narcissique Du coup maintenant ça m’a dégouté du sexe clairement. J’ai pu envie de faire quoi que ce soit avec un homme mis à part câlin et bisous mais plus j’ai un gros blocage. ParceQue je me dis je ne serais pas satisfaite ou que l’homme sera avec moi que pour assouvir à ses besoins.

Témoignage 4 :

Je voulais écrire au sujet des PN, en lisant les récits des autres sensuelles et en m’étant renseigné auparavant sur ce sujet, j’ai eu une relation avec un garçon comme ça plus jeune.

Un garçon gentil et très attentionné au début, au fur et à mesure du temps il devenait mauvais dans ses paroles ses actes, et d’un coup il redevenait très gentil et s’excusait, je me disais qu’il était caractériel et qu’il s’énervait parce que je faisais des choses qui lui plaisait pas (alors qu’avec le recul je ne faisais rien de mal) et du jour où on a commencé à coucher ensemble il a commencé à me forcer, je disais non … il me bloquait les poignets et les jambes et me pénétrait de force, j’avais tellement mal … et ça pouvait être comme ça plusieurs fois de suite, jusqu’au jour où la violence est devenu physique… j’ai décidé de mettre un terme à cette relation… dieu merci mes copines m’ont poussé à ouvrir les yeux et ne m’ont jamais lâché, dans ces moments là on se sent complètement seule.

Mon homme que j’ai actuellement m’a tellement aidé, je lui ai expliqué tout ce qui s’est passé, il a su être doux et me faire prendre confiance en moi.

À savoir qu’après cette relation on ne pouvais plus m’attraper par les poignées ni me touche le visage

Et avec le temps et la confiance que j’ai maintenant, j’avais demandé à mon homme de m’attraper par les poignées et me toucher, pour vaincre cette appréhension, au début il était réticent, peur que je réagisse mal et il a fini par le faire doucement et maintenant ça va beaucoup mieux

Pour les autres sensuelles, ne lâcher rien, vous ne méritez pas des hommes comme ça, vous trouverez un homme qui vous redonnera la confiance et soignera vos blessures ?

Anonyme 5 :

En anonyme stp sensuelle

Je me suis mariée vierge à 31 ans . J’étais romantique j’idéalisais la première fois , j avais acheté du chocolat , m’était parfumée , j avais préparé une playlist pour moi ça allait être une nuit magique . Jusque là mon fiancé était très nerveux mais je ne savais pas qu il était pn et le cauchemar a commencé cette nuit de noce .

Aucune douceur , aucun préliminaire il voulait jusque que ça se fasse .

J’étais bloquée , la pénétration était impossible j’étais pas assez détendue . Je n’ai rien pu faire cette’ nuit la . Le lendemain on a ressayé et c’était horrible il y est allé comme un bourin , il m’a forcée , j’ai vécu cette première fois comme un viol moi qui avait attendu longtemps pour connaître ce plaisir .

J’ai eu énormément mal , les fois suivantes ont été très douloureuses il ne voulait rien entendre .

Les mois ont passé et c’était toujours à sa façon , pas de préliminaire , son plaisir avant tout , toujours les mêmes positions . Il me parlait de ses ex

Pendant l’acte , me comparait à elle . Il savait se faire pardonner alors je suis restée . Puis J’ai voulu un bébé , il faisait exprès de se retirer pour ne pas accéder à ma demande . Il me

« Punissait «  comme il disait . Une nuit , il rentrait de déplacement , on a eu un rapport , il ne s’est pas retiré et la il m’a dit : si tu tombes enceinte j aurais mis deux femmes enceintes la même semaine . Horrible . Je me sentais salie , humiliée , dans ses mots ses gestes . J’ai divorcé . Aujourd hui j’ai refait ma vie et je découvre le plaisir de faire l’amour , d’être aimée et respectée .

Les filles fuyez si vous ne sois sentez pas heureuse , épanouie , respectée .  Les pn ne connaissent pas l’amour , ils ne savent que détruire .

Anonyme 6 ;

Bonjour, coucou c’est pour la session…alors j’ai été «fiancée» à un PN durant 3ans…j’étais vierge c’t lui ma première fois…je voulais absolument pas que ça se passe comme ça et surtout pas avec lui hors mariage mais il m’avait tlmt intimidée et mis la pression je me sentais trop impuissante avec mon propre corps et il me disait que j’avais tlmt un corps «degeulasse» qu’il était le seul à me désirer. Je l’ai longtemps cru puisqu’il m’avait complexée ! C’était que son plaisir qui comptait, il me faisait faire des choses écoeurantes (et à l’heure actuelle j’en suis encore choquée) pdt l’acte il m’humiliait, me faisait mal, il a mm voulu m’urinier dessus, j’me rappel d’une fois ou j’ai hurlée de douleur psq c’t «sec» et il était rentré d’un coup, j’avais eu tlmt mal…et non j’ai jamais ressenti de plaisir avec lui (le psychologique jouait bcp à ce moment la, j’avais 0 libido pdt presque un an) je pense qu’il regardait bcp de films pornographique et qu’il reproduisait ça

Il voulait que du hard, me taper, m’insulter et par rapport à son corps il était complexé il avait tout le temps un T-shirt

Et il m’interdisait d’en parler avec mes copines c’est quand on s’est quittés que j’en ai parlée (presque un an après par peur de représailles) et que mes amies m’ont dit que c’t pas ça l’amour…

Anonyme 7

Coucou ️

Je t’envois mon témoignage pour les rapports sexuels avec un PN .

Alors, j’ai rencontré cet homme j’allais sur mes 17 ans, s’en sont suivis quasiment 3 années de souffrance psychologique, physique, dont des viols… j’ai été dans le déni le plus complet pendant 6 ans, je n’en ai pris conscience que cette année, qu’il m’avait violé plusieurs fois.. que dire non et le faire quand même c’est un viol, qu’être «  gentil » pour que je me laisse faire c’est un viol. Pour donner plus de détails : il ne voulait clairement pas que je m’épile pour la simple et bonne raison que ça pouvait attirer d’autres hommes.. , je n’ai jamais pris de contraceptif hormonal ni posé de stérilet : il forcait quand même la pénétration sans préservatif.. .

Son corps me dégoûtait, me répugnait, j’en avais la nausée après qu’il m’ait touché, il me regardait avec des yeux à vomir. Mais j’étais sous son emprise, et jeune… et bête clairement.. .

Quant à ce que je pensais de mon corps, clairement mon corps était sale, salit, je ne me regardais pas dans un miroir, j’avais honte, j’me sentais souillée… .

Il me complimentait oui, pour pouvoir mieux m’avoir, faire ce qu’il avait à faire et aller se vider ailleurs aussi quand il en avait envie… . C’était une pression psychologique de dingue ! Et oui, « quand on aime on couche avec son homme, et toi tu m’aimes hein ? T’iras jamais voir ailleurs hein ? Tu ne me quitteras jamais ? Tu le promets ? » .

Quant aux performances sexuelles, c’était NAZE, j’le laissais faire, même si je lui disais que j’avais mal, très mal, il avait un sourire répugnant sur son visage, et continuait ce qu’il avait à faire. Aucun plaisir pour ma part. J’étais très contractée, je pleurais quand je rentrais chez moi… . J’en ai gardé de grosses séquelles avec mon ex, manque de confiance, vaginisme primaire etc…

Bref, si certaines des sensuelles sont avec un PN , FUYEZ ! N’attendez pas… n’attendez pas d’être détruite, n’attendez pas d’avoir envie d’vous foutre en l’air… . Partez, avec de l’aide ou seule, préparez tout, et partez…

Anonyme 8 :

Je suis restée 3 ans avec cet homme, j’étais vierge quand je l’ai rencontrée et la foi haute. J’avais 27 ans et lui 30. Il le savait et voulait se marier au plus vite. Au bout de quelques mois, quand il a vu que j’étais bien amoureuse de lui, il a complètement vrillé et est devenu dur, soufflait le froid et le chaud et n’était jamais satisfait de moi. Les PN vous gardent dans le flou, vous n’aurez jamais d’explications claires et vous perdrez votre temps et votre énergie à vouloir comprendre et vous expliquer. Mais c’est en maintenant ce brouillard que le PN vous tiens.

Bref, pour passer les détails, au début c’était des câlins de plus en plus poussés, avec de moins en moins de vêtements. Des bisous, des câlins, des frotti frotta… C’était censé le calmer et le faire patienter d’après ses dires. Au fil du temps, c’est rapidement devenu un moyen de me rabaisser, il disait que je n’étais pas une femme. Il s’arrêtait et me tournait le dos en plein câlin, il disait que ça le dégoûtait de faire ça à son âge (alors qu’il était toujours question de sa jouissance à lui). Il pouvait me parler de ça pendant des heures, toujours comme si j’étais la pire créature au monde. Il appuyait là où ça faisait mal et ça fonctionnait très bien à l’époque.

Et puis vient ce fameux jour où nous étions en plein câlin, et où il a mis “le coup de trop” qui a fait que j’ai eu mal et que j’ai saigné. Je l’ai repoussée et j’ai pleuré comme jamais. J’étais choquée parce qu’à ce moment là, j’ai eu un éclair de lucidité. Et je m’en suis beaucoup voulu car au lieu de fuir, je suis rentrée dans un état de déni. De toute façon je n’avais pas le droit de me plaindre avec lui. Une semaine plus tard, je lui donnais ce que j’avais gardé tout ce temps. C’était un vrai rapport, il a été doux, m’a couvert de mots d’amour, mais je n’étais pas à l’aise. Parce qu’au fond ce n’étais pas ce que je voulais et que je pense toujours que le coup qu’il a mis était fait exprès. Psychologiquement c’était dur.

Ensuite, c’était n’importe quoi. On ne se voyait pas beaucoup, il était bizarre, il travaillait tout le temps et quand on se voyait, les rapports étaient bizarres. Il ne prenait pas la peine d’attendre que je jouisse car j’avais du mal au début. Il fallait toujours faire comme si rien n’était nouveaux et tout maîtriser tout de suite. Du coup, j’ai tout intériorisé. Il fallait que je dise oui à ses avances mais lui m’a déjà repoussé. Il s’est remis à me critiquer sur ce plan là. Il me traitait de plus en plus mal en dehors de ça. Pour lui, j’étais définitivement acquise et il pouvait me bloquer, partir, revenir et m’insulter comme il le voulait. Je passais mon temps à pleurer et à me souvenir des moments “heureux” du début.

Jusqu’au jour où j’ai pété les plombs, j’ai arrêté de répondre, je voulais rompre. Evidemment, l’enjeu du défi est tout de suite revenu. Il est venu me voir en suppliant presque. A partir de là, les nuits que nous passions étaient très bien, des fois même, je jouissais et pas lui et il ne me demandait rien. J’ai compris par la suite que ma jouissance était devenu son défi personel. Au fil du temps, les problèmes entre nous grandissaient. Ca finissait toujours de la même manière : on allait très loin dans nos propos et on se réconciliait sur l’oreiller. Il me blessait, m’insultait quand je voulais tout arrêter, et faisait des choses bien plus grave. Mais au lit, il était devenu doux, patient, tout ça pour me voir jouir et avoir son putain de sentiment de puissance malsaine. Les rapports pour moi n’avaient plus rien de sentimental, c’était devenu purement physique. Je savais comment jouir vite, il n’y était pour rien.

Aujourd’hui, soit quelques années plus tard et après une grosse phase de dépression, je suis complètement détraquée. Je n’arrive plus à aimer ni à ressentir quelque chose de durable. Côté relation, j’évite de m’approcher des hommes car je deviens très animale, sauvage et violente, j’ai besoin que ce soit fort, avec un peu de soumission, de violence et de hard sinon je ne ressens rien, sinon ça ne me comble pas. J’ai ce manque en moi et j’y pense plusieurs fois par jour. C’est une douleur que je n’arrive pas a panser et j’en ai très peur. Du coup, je me tiens à distance de tout. Le problème c’est que ça joue sur mon moral, je ne me sens pas normale et je ne suis pas heureuse. J’ai la trentaine passée et je n’ai toujours pas fait ma vie. J’alterne des périodes stables et des périodes où je suis au plus bas. L’estime et la conscience de soi est très difficile après un PN, surtout quand on intériorise beaucoup, ça créé des problèmes de santé. J’espère rebondir correctement si Dieu le veut.

PS: je précise que a chaque fois qu’on parlait de sexe au téléphone, ça partait SYSTÉMATIQUEMENT en live, il s’énervait, me rabaissait et m’insultait toujours car j’avais du mal a parler et il n’a jamais compris que c’était a cause de lui. Aujourd’hui j’ai encore ce blocage la. Si un homme me pose une question la dessus il se peut qu’aucun son ne sors et que les larmes me montent. Et 2e chose, après notre première fois, le sujet du mariage était de lointain ou alors il me le faisais miroiter comme une recompense. Par la suite c’est moi qui ai refusé car j’ai eu beaucoup de consequences mentales et physiques.

Anonyme 9 :

Coucou, alors pour ma part j’ai été mariée durant 2 ans à un PN.

Étant petite j’ai subit viols/attouchements sexuel. Au début du mariage, cela n’a pas poser soucis, je ne lui avais pas dit.

Je l’ai mit au courant lorsque je me suis rendu compte que je n’arrivais plus à avoir de rapport avec lui (après 3/4 mois environ). On en avais déjà très rarement, et son comportement envers moi (insultes, rabaissement sur mon physique, violence morale) me bloquer. Après la fois où je me suis « forcé » à avoir un rapport pour lui faire plaisir, je me suis enfermé dans la salle de bain pour pleurer. Ça a fait tout ressortir en mois.

Je lui ai donc parler de mon passé.

Il en a tenu compte quelques temps.. son comportement ne changeait pas, et mon corps se bloquer machinalement, malgré l’envie je n’y arrivais pas. Je ne mouillais pas et les rapports devenait très très douloureux. J’étais obligé d’y mettre fin.

J’ai consulté une psy suite à la dépression qu’a causé cet homme dans ma vie, et elle

M’expliquais que de part mon vécu, mon corps avais besoin d’amour, d’attention pour que je puisse me libérer et avoir un vrai rapport.

Il est déjà arriver que j’ai des orgasmes, lorsque dans notre vie ça aller assez bien, il prenais soin de moi au lit, se soucier de mon plaisir.

Mais son côté PN a fait qu’il y a eu beaucoup plus de mauvais côté que de bon côté..

Je suis bouche bée face au réaction du corps humain, qui m’ont alerté sur ma relation.

Je souhaite du courage à toutes les sensuelles qui ont subis des violences sexuelles et/ou des relations avec des PN. Force à nous ️

Anonyme 10

Au début, les relations intimes sont intenses, satisfaisantes.

Puis, plus la relation grandissait plus les moments intimes devenaient gênants.

Il aimait dire qu’il avait eu beaucoup plus de relations que moi, que je connaissais pas mon corps (alors que si, je le connais) par rapport à d’autres femmes.

Des blocages se sont établis quand il a commençait à critiquer mon physique (mon gros ventre, mes gros bras, mon excès de pilosité)

Quand je lui demandais de faire quelque chose pour mon plaisir, il le faisait mais c’était à contre cœur.

De plus c’était toujours dû donnant qu’il voulait, tu me fais une fellation alors je te ferai quelque chose pour te faire plaisir.

Il soupirait car je mettais trop de temps à venir.

Souvent, je lui ai demande de s’occuper de moi quand il avait jouit mais il ne voulait pas.

A la fin de notre relation, il n’aimait plus faire l’amour, il critiquait ma façon de tout faire, le fait que je n’ai jamais eu d’orgasme. Ces mots résonne encore.

Anonyme 12 :

Au début les relations intimes sont super intenses, on kiffe le côté bestial des rapports et surtout le PN ne se dévoile pas car il tâte encore le terrain.

Une fois que la femme est “acquise” il se donnera bien moins de peine, soit il est très égoïste soit il fini vite, sans aucun remord ni gêne. Ça ne le dérange pas un rapport de 5min sans que la femme ait eu un orgasme, il ne va pas accorder un seul regard ou autre pour voir si sa femme est satisfaite.

Aussi, le PN est très dominant. C’est à dire qu’il prend du plaisir quand la femme est soumise dans son caractère et dans les positions sexuelles. Il faut qu’elle se dévoue à lui entièrement et je pense que c’est “pire” avec un PN religieux car il se sert de la religion pour justifier ses demandes excessives et bien d’autres abus encore…

Le PN que j’ai connu aimait la domination mais aussi la violence, les gifles, étranglements… j’ai rapidement remis les choses en place au début de la relation, il avait arrêté…

Mais sur la fin il faisait ce qu’il voulait, me prenait quand il voulait, comme il voulait, j’étais forcée littéralement aux rapports. Je dirais aussi que les PN ont souvent des fantasmes bizarres et demande de faire des choses parfois dégradantes sexuellement (pour la femme, dans son inconscient). Le but du PN est de pousser la femme à faire des choses qu’elle ne ferait pas en temps normal et qui vont à l’encontre de sa morale et de ses valeurs. Une fois qu’il y parvient, il va se montrer rabaissant, humiliant… “tu as maigri, je te préférais avant”, “c’est pas normal que tu ne reprenne pas le sport en sachant que je te préférais avant” etc.

Après par rapport à mon caractère j’ai jamais osé trop lui demander de faire des efforts, déjà parce que je subissais les rapports “classiques” je n’avais plus envie d’en avoir, donc je ne sais pas ce que ça aurait donné si j’avais demandé qu’il prenne plus son temps, qu’il soit plus doux, etc.

Anonyme 12 :

J’ai vécue une relation de 3 ans avec un pervers narcissique.. je pense que j’en garderais des séquelles psychologiques toute la vie. Au début tout allait bien, la première année juste magique, il était tout ce que je rêvais et me traitais comme une reine. Puis plus le temps passait, plus il devenait bizarre. Changement de comportement du jour au lendemain. Il m’enfermait chez moi pendant des semaines, partait avec les clés et les doubles, mon téléphone. Venait quand bon lui semblait et m’insultait de tous les noms. Il me trompait et pour sauver ses fesses il retournait la situation en me faisait passer pour la mauvaise de l’histoire qui était infidèle et me forçait a dire que c’était vrai. Une vrai matrix.. concernant les rapports, c’est lui qui décidait quand, comment, ou et ce que l’on devait faire même si je n’étais pas d’accord. Si je refusais, c’était des insultes, des coups. Il a réussi à me faire douter de moi même, de ma propre personne. Plus j’allais mal, plus il était Heureux, plus je pleurais, plus il rigolait. C’était un enfer. Je n’arrivais pas à partir.

J’ai déménagé, fais un abandon de poste de mon travail, changé de numéro etc.. il me retrouvait tous le temps. C’était l’horreur absolue. J’avais peur d’en parler autour de moi, car tous le monde l’idolâtrait, j’étais là mauvaise aux yeux de tous.

Physiquement, j’avais perdu énormément de poids ( 1m75 descendue à 43kg) a cause de toute cette torture psychologique qu’il l’infligeait. Il disait à tous le monde que j’avais décidé d’être anorexique parce que j’étais une folle, que je faisais tout ça pour qu’il reste dans ma vie alors que je ne souhait qu’une chose c’était qu’il en sorte.

Un jour j’ai réussi à tout raconter à ma meilleure amie.. enfin que je croyais être ma meilleure amie. Elle était tellement aveuglée par lui que j’étais du coup une menteuse qui faisais tout pour le dénigrer.

Sexuellement j’ai subit des choses tellement horrible, à en être humiliée, à en pleurer, à le supplier de Me laisser tranquille.. puis un jour j’ai prit le courage de partir loin de tout. De tout raconter à sa famille et Dieu merci, ses frères et belles-sœurs m’ont cru. Ils ont tout fait pour l’éloigner de ma vie.

Quelques années plus tard je l’ai croisé, il ma tabassé avec 3 amis à lui, en hurlant que j’étais à lui et que je lui appartenait pour toujours.

Il m’a fallut des années pour me reconstruire physiquement mais dieu merci, j’ai été suivie par une psy juste géniale. J’ai toujours quelques troubles au niveau sexuel, des craintes mais avec de l’aide, ça commence à aller mieux. Je n’ai plus peur de lui et j’ai fais le choix de lui pardonner pour apaiser mon coeur