L’endométriose expliquée par Secrets de Geishaa

L’endométriose est une maladie chronique, Elle touche 1 femme sur 10.

L’endométriose se caractérise par la migration des cellules ressemblant à celles de l’endomètre en dehors de la cavité utérine. On fait souvent le raccourci de dire qu’il s’agit de cellules de l’endomètre, mais en réalité ce n’est pas le cas, elles sont similaires, mais ne sont pas des tissus de l’endomètre. Ces cellules peuvent se loger vraiment partout dans le corps : sur la face externe de l’utérus, la vessie, l’intestin, les ovaires et même plus loin. Bien que ce soit plus rare, il existe des cas d’endométriose qui atteignent les poumons.

Ces cellules qui ne sont pas à leur place vont cependant agir tout au long du cycle comme si elles se trouvaient dans la cavité utérine. Mais au moment de la période de règles, alors que la muqueuse de l’endomètre se désagrège et s’évacue lorsqu’elle se trouve dans la cavité utérine, les cellules qui ont migré, elles, ne s’évacuent pas.

Elles vont alors s’accumuler et provoquer des lésions, former des kystes… cela se traduit par des douleurs utérines très intenses.

Les cellules de l’endomètre sécrètent également des cytokines, des substances génératrices de douleurs. Ces inflammations et cette sécrétion de cytokines provoqueront les mêmes effets sur les autres parties du corps où sont logées ces cellules. De cette façon, les douleurs sont plus intenses que pour une femme qui n’est pas atteinte d’endométriose. En plus de cela, les douleurs seront localisées également en dehors de la région utérine.

Cela engendre un tas de symptômes récurrents chez les femmes qui sont atteintes d’endométriose :

Le principal symptôme évoqué par les femmes atteintes d’endométriose c’est la douleur dans multiples situations :

  • Il peut s’agir de règles douloureuses, au point que cela devienne invivable et qu’aucun médicament ne fasse effet. La douleur peut aller jusqu’à évanouissement.

« Ça fait 5 ans que je subis des douleurs, vomissements, constipations, malaises, perfusions de morphine, hospitalisations, absences aux écoles, pertes d’usage des jambes pendant 2 jours chaque mois, multiples pilules, saignements hors période, poitrine douloureuse, crampes à l’estomac + ovaires, des baisses de moral, des douleurs inexpliquées, prise de codéine pour me libérer des douleurs mais plus rien ne marche, prise de tout médicaments qui peut calmer…mais rien, je sature c’est horrible. »

  • Celle-ci peut être à l’origine de douleurs pendant les rapports sexuels,

« Les rapports me faisaient mal comme pas possible »

  • Cela peut provoquer des douleurs pelviennes,
  • Cela engendre aussi des problèmes digestifs, aller à la selle devient douloureux et uriner difficile,

« Des problèmes digestifs et pour aller aux toilettes, rester assise faisait mal aussi »

  • Les douleurs peuvent se propager jusqu’aux jambes.
  • L’endométriose peut provoquer de l’infertilité, mais attention, infertilité ne signifie pas stérilité ! Cela signifie qu’il peut être plus compliqué que pour la moyenne des femmes de concevoir mais non impossible.
  • Cela peut engendrer une fatigue chronique.

Errance médicale :

La problématique se posant avec l’endométriose, est qu’elle est une maladie encore trop peu connue et reconnue. Il peut s’en suivre des années de recherches pour que le diagnostic soit enfin posé. Pour bien des femmes, il a fallu des années avant de trouver le bon ou la bonne soignant.e pour poser le bon diagnostic.

« La première fois que je l’ai vu la gynéco que j’ai vu m’a dis que c’était normal, que si je perdais du poids j’aurai moins mal, que mes douleurs pendant les règles et les rapports venaient de là et que de toute façon il fallait pas être une chochotte. Mais j’ai perdu du poids et les rapports me faisaient mal comme pas possible et j’ai commencé à perdre connaissance pdt mes règles. Je saignais tellement que je pouvais plus travailler. C’était devenu vraiment un handicap quotidien tout ça. Et donc j’ai enfin décidé d’aller voir un deuxième gynéco, un homme même si j’appréhendais. Et quand je lui ai expliqué, il m’a directement fait une échographie, il a vu quelque chose de pas normal, il m’a envoyé faire un IRM en urgence, il a tout fait pour que je sois diagnostiquée le plus vite possible. C’est grâce à lui et son écoute que j’ai pu comprendre pourquoi j’avais mal et surtout il m’aide à me soigner. Mon endométriose est avancée mais je perds pas espoir 🙂 »

Cette errance médicale est le résultat d’un manque d’intérêt par la médecine pendant des années pour le corps et les pathologies féminines. Les recherches sur l’endométriose sont assez récentes, ce n’est que depuis quelques années que les diagnostics sont posés. Avant cela, les femmes souffraient sans trop comprendre pourquoi ou pire, en pensant que c’était normal.

Normalisation de la douleur qui n’aide pas au dépistage de l’endométriose.

Cette errance médicale est également dû à la normalisation de la douleur, que ce soit dans l’entourage des femmes, ou même parmi les professionnels de la santé, il n’est pas rare d’entendre que la douleur pendant les règles « c’est normal ».

« J’ai rien lâchée face aux « C’est normal, t’es une femme, les règles c’est douloureux » des médecins, Gyneco, proches.. »

Or, en normalisant la douleur, on se freine, voire on se bloque dans l’avancée des recherches et des pistes pour mieux comprendre l’endométriose et la traiter.

Dépistage de l’endométriose :

Le dépistage de l’endométriose se fait par échographie pelvienne, qui est complétée par une IRM qui viendra confirmer ou non l’endométriose.

Il est important de préciser que lors de l’IRM un bandage doit être posé sur le ventre afin de pouvoir repérer l’endométriose. Ainsi, il ne faut pas hésiter à en parler avec le ou la professionnel.le.

Traitement et solutions :

Les traitements prescrits à ce jour pour l’endométriose sont principalement des analgésiques, qui sont des antidouleurs, ou les méthodes hormonales, à savoir un traitement contraceptif type pilule.

Concernant les traitements hormonaux, il y a deux avis :

–          L’avis selon lequel la prise hormonale permettrait de stopper la croissance de l’endomètre permettant ainsi de réduire les douleurs liées.

–          Et l’avis selon lequel ces hormones viendraient en réalité créer un cycle artificiel venant seulement camoufler les symptômes de l’endométriose sans régler le problème de fond.

Il existe aussi une opération pour l’endométriose, permettant ainsi d’éliminer les cellules migrantes et réparer en interne la région pelvienne endommagée par l’inflammation.

Les bonnes habitudes à adopter pour mieux vivre avec son endométriose :

  • Une activité sportive peut aider à la réduction de la douleur grâce à l’endorphine sécrétée qui aide à apaiser la douleur.
  • Mieux connaître son cycle permet aussi de mieux comprendre ce qu’il se passe dans son corps, et chez certaines personnes, cela joue incontestablement sur la réception de la douleur grâce à l’effet psychosomatique. En effet, mettre des mots sur ce qu’il se passe dans notre corps permet au cerveau de créer une meilleure résistance à la douleur.
  • Afin d’éviter l’inflammation provoquée par l’endométriose, privilégier une alimentation anti-inflammatoire (tu peux rechercher sur google, plein d’idées de recette de plats te sont proposées.)
  • Favoriser l’équilibre hormonal en évitant les aliments riches en sucres, aliments transformés et miser sur une alimentation plus saine en favorisant les légumes, les protéines, les céréales…

 

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Rédigé par @sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com