Le rapport à la sexualité avec les mamans

Notre rapport à la sexualité, les tabous dont nous sommes imprégnés, nos croyances sur les rapports intimes, sont le résultat d’années de transmission d’un système de valeurs et de pensées.

Notre vision de la sexualité s’est fondée sur ce que nous avons appris étant enfant, puis adolescent, et sur ce que nous racontait notre entourage. Mais quelle position notre entourage prend il sur le sujet justement ?

Pour retracer la transmission de valeurs et de pensées autour de la sexualité, je me suis penché particulièrement sur la transmission de savoirs de mère en fille. Connaître les différents retours, l’existence ou non d’un dialogue sur le sujet, et l’impact que cela a pu avoir sur la sexualité des femmes m’a paru pertinent pour comprendre l’enjeu qui se joue dans la transmission du savoir.

Entre quarante à cinquante femmes ont été interrogées pour permettre la rédaction de cet article.

Il est intéressant de souligner que le rapport à la sexualité dans les relations mère / fille a été élargie à un sens global dans le rapport à la sexualité. Les répondantes incluent en effet d’elles-mêmes les dialogues autour de l’intimité / la santé féminine comme les pertes blanches, la contraception, les règles, le cycle menstruel et même la grossesse et l’accouchement dans des cas moins fréquents.

 

Le regret d’une éducation sexuelle passée sous silence :

Pour une grande partie de femmes interrogées, le regret d’avoir rendu tabou la sexualité est récurent. Elles déplorent en effet que ce sujet était tabou entre elles et leur mère estimant que ça ne devrait pas l’être, et affirment qu’elles auraient voulu en parler sans honte.

Le tabou autour du sujet de la sexualité ne se limite pas à l’enfance ou l’adolescence, puisque certaines femmes témoignent du fait qu’encore aujourd’hui, en étant elles-mêmes mère, elles n’ont jamais pu discuter de sexualité avec leur mère. Pour beaucoup, elles ont fait le premier pas dans la vie intime par leurs propres moyens, en étant plus ou moins informées.

Pour certaines, mêmes les sujets tels que les règles ou les pertes vaginales n’ont pas été abordés, ainsi le tabou touche même le corps et la santé des femmes.

« C’est triste à dire mais je n’ai jamais parlé de sexualité avec ma mère, trop taboue, même mes règles c’est grâce à l’école et à ma grand-mère que j’ai appris ce que c’était. »

« Un jour j’étais très jeune et j’ai demandé à ma mère ce que c’est des pertes blanches… en soi c’est pas ouf mais elle était mal à l’aise et ça m’a mise mal à l’aise. »

Le fait de ne pas avoir pu échanger librement de sexualité avec leur mère empêche la demande de renseignements gravitants autour de la vie conjugale tel que la vie sexuelle du couple, les premiers rapports intimes, les appréhensions liées à la première fois, les choix de contraception…

Dans certains cas, le manque de communication sur le sujet entre la mère et l’enfant impact également la fratrie. En effet, certaines femmes ne parviennent pas à communiquer avec leurs sœurs et encore moins avec leurs frères de sexualité. De ce fait les conseils ne sont fait ni de mère à enfant ni entres sœurs. Il serait cependant intéressant de savoir ce qu’il en est entres frères.

Également, dans certains cas, les mères vont orienter leur fille vers des lectures de livres sur l’éducation sexuelle, mais sans amorcer le dialogue pour autant.

 

Un dialogue sur la sexualité orienté autour des injonctions à la virginité :

Dans beaucoup de retours, il en ressort que les rares discussions existantes autour de la sexualité s’orientaient principalement sur le fait de devoir rester vierge avant le mariage, certaines nous citent d’ailleurs des phrases dites par leur mère comme « elle me disait de faire attention, de se protéger des garçons et de fermer les cuisses en gros jusqu’au mariage car c’était important ».

Une autre femme nous a fait part des menaces de la part de sa mère de l’emmener voir un gynécologue afin de vérifier si elle était toujours vierge.

A ce sujet, en 2003, un avis appelait les médecins à refuser de délivrer un certificat de virginité n’ayant “aucune justification médicale et constituant une violation du respect de la personnalité et de l’intimité de la jeune femme (notamment mineure) contrainte par son entourage de s’y soumettre”.

Ainsi le seul dialogue dont elles ont pu bénéficier sur la sexualité était plutôt négatif. Ce rapport à la sexualité a eu pour conséquences de craindre de la sexualité, d’en faire quelque chose d’interdit et de complexe, plutôt que quelque chose de simple et naturel.

 

Conséquences de l’instauration de ces tabous :

Pour beaucoup de femmes, le fait de ne pas avoir pu discuter de ces sujets avec leur mère a eu pour conséquence :

  • D’entamer leur vie sexuelle sans pouvoir faire part à qui que ce soit de leurs interrogations ou sans recevoir de conseils.
  • De débuter leur vie sexuelle secrètement ou en ayant l’impression de faire quelque chose d’inapproprié.

Certaines femmes peuvent vouloir vivre à l’inverse des conviction culturelles, religieuses ou familiales et de ce fait se voient contraintes de démarrer leur vie intime dans le secret ou dans la pression.

Pour beaucoup de femmes, il existe un tiraillement entre convictions culturelles/religieuses et désirs, opinions personnelles. Etant à contrecourant de la pensée globale de la famille ou de leur communauté, elles se retrouvent alors face à elles-mêmes dans le monde de la sexualité, qui nécessite quoi qu’il arrive, un appui en termes d’information, mais aussi en termes d’accompagnement et d’écoute bienveillante.

D’ailleurs, il en est aussi ressorti que certaines femmes, même en étant en accord avec les principes familiaux et religieux de leur communauté, peuvent malgré tout se sentir mal car le contexte du début de leurs relations intimes ne correspond pas parfaitement au contexte attendu par leur groupe social, ce qui peut donner lieu à des pressions d’ordre familiale.

« A l’heure actuelle je suis mariée religieusement mais dans ma culture tant qu’on a pas fait de fête de mariage on est pas réellement considérés comme mariés du coup elle a peur que je tombe enceinte. La pression qu’elle m’a mise m’a gâché mes premiers mois de mariage parce que j’avais l’impression de faire quelque chose de mal or avoir des relations sexuelles n’est pas sensé être mal. Il m’a fallut du temps pour me détacher de cette pression et aujourd’hui tout va mieux dans ma vie de ce côté là mais c’est clairement pas grâce à elle »

  • Ne pas pouvoir instaurer un climat de confiance avec son enfant pour détecter les abus, attouchements, la pédophilie…

Le fait de passer sous silence la sexualité plonge l’enfant dans l’ignorance quant à ses parties génitales et aux limites à poser avec les autres, le laissant dépourvu de repères. Un enfant avec qui un dialogue n’a pas été instauré sur ces sujets, et qui intègre à la suite de son éducation, que le sexe est quelque chose de sale ou de tabou, aura beaucoup moins le courage et aura beaucoup plus honte de parler s’il subit un abus sexuel, des attouchements etc. Le fait de taire la sexualité fait également taire les dialogues autour des violences sexuelles faites aux enfants et plus tard faites aux femmes.

  • Du vaginisme

Parmi les témoignages, j’en avais reçu un poignant qui mettait en lumière à la fois les dégâts du tabou autour de la sexualité dans l’image mentale que les mères ont assimilée, mais aussi, les conséquences drastiques sur la sexualité des femmes.

« Moi ma mère m’as toujours dit que c’était « sale » de faire l’amour et que la seule fois qu’elle l’avait fait c’était juste pour m’avoir sinon en dehors rien du tout car sinon pour elles les femmes qui veulent faire l’amour sont des crasseuses/putes qui ont envie d’avoir plaisir. Et pour elle c’est que l’homme qui doit avoir plaisir. Et que si au premier essaie pas de bébé c’est que c’est Dieu qui veut pas que tu couches enfin pfff enfin voilà d’où vient mon vaginisme (Je tiens à dire que je suis pas du tout mais pas du tout d’accord avec elle). »

Le champ lexical évoqué ici est celui de l’impure, dans ce témoignage on voit comme la force des mots a pu avoir un impact considérable sur les pensées à l’égard de la sexualité.

Le refus d’une sexualité autre que pour la procréation a été nettement imprégnée par la mère, cela vient probablement de l’éducation qu’elle a elle-même reçue. A travers ce témoignage, on peut émettre l’hypothèse d’une dysphorie à l’égard de la sexualité, et très probablement des relations sexuelles subites. La notion de plaisir dans la sexualité du couple n’est absolument pas intégrée et est fortement stigmatisée.

De génération en génération, les femmes ont imprégné une symbolique gravitant autour de l’impure et de l’interdit, ce qui a pour conséquence des troubles sexuels comme le vaginisme, des difficultés à dialoguer sur le sujet. Le vaginisme est souvent la suite d’une éducation très stricte, mais aussi, d’une mémoire familiale, c’est-à-dire d’un héritage transgénérationnel inconscient d’un traumatisme transmis de la mère voire de la grand-mère à la fille.

 

  • Un manque de lâcher prise dans la sexualité du couple

La sexualité du couple pâtie des lourds tabous imprégnés par chacun des membres. Malgré l’envie et la découverte, l’ancrage de l’impure, des fausses croyances, est si profond, qu’il peine à être mis de côté.

Parfois cela mène à des troubles sexuels, des problématiques de communication, des non-dits, des tabous qui se glissent au sein même du couple. Ces tabous au sein du couple se matérialisent par de la gêne, de la honte, honte de parler de ce sujet, honte de certaines pratiques sexuelles, honte de dialoguer sur ses fantasmes. C’est d’ailleurs le désir sexuel lui-même qui devient honteux, en particulier chez les femmes, où avoir envie de faire l’amour est connoté négativement. Et plus globalement, les couples arrivent plus difficilement à lâcher prise…

« Chez nous la sexualité à toujours été tabou voir honteuse du coup j’ai eu beaucoup de mal à me laisser aller. Pour mon mari qui est très religieux c’est un peu pareil (d’ailleurs il est plus réservé que moi…) Nous avons subit tellement de poids venant de nos familles que ça joue sur notre vie actuelle même si on essai de combattre ça. »

 

  • La Soif d’apprendre

Certaines femmes dont l’éducation s’est bâtie sur le tabou et l’autorité stricte ont développé une réflexion qui va à contrecourant du schéma de pensée parental et familial. Le fait d’avoir baigné dans le tabou les a justement confortées au fait de comprendre, de s’informer et de ne pas reproduire les schémas de leurs parents, de leur famille.

Elles ont alors développé une personnalité qui est absolument à l’inverse du reste de la famille, souvent perçues comme des rebelles ou des personnes qui ne reculent devant aucun débat, elles fondent leurs idées sur leurs propres recherches et sont ouverte à l’échange. L’ignorance et la mise sous silence de la sexualité les pousse encore plus à la curiosité et à la soif d’apprendre.

 

  • L’envie de transmettre une éducation sexuelle de qualité à leurs propres enfants ou aux petites sœurs, cousines, amies…

Ce tabou omniprésent a poussé les femmes à vouloir dialoguer davantage avec leur entourage, à se sentir plus responsable des générations futures quant à leur besoin d’être informées. La plupart souhaitent une autre éducation pour leurs enfants et souhaitent pour certaines orienter et informer leurs petites sœurs, cousines, amies…

 

  • Un dialogue devenu impossible car « trop tardif »

A l’âge adulte, certaines témoignent d’une démarche volontaire de leur mère pour parler de sexualité ou de santé féminine. Seulement, il s’avère que l’échange sur le sujet parait difficile pour ces femmes, ayant imprégné pendant toute leur enfance et adolescence en elles une barrière entre elles et leur mère sur le sujet, elles ne parviennent pas à en parler naturellement puisque le climat de confiance n’a pas été installé en amont.

« Lorsque j’avais une bonne vingtaine, elle était plus a l’aise pour en parler, mais du coup c’est moi qui ait bloqué la discussion étant donné que ça aurait du être fait des années avant et non à ce moment. »

« C’est un sujet totalement tabou depuis toujours. 1ère fois qu’elle a « osé » m’en parler c’était même pas directement. Elle disait plutôt quelque chose du style « tu prends la pillule » ? (Je venais de me marier). C’est tout. Et j’avoue que je l’ai stoppé net car j’étais mal à l’aise à ce qu’elle s’intéresse à ça maintenant alors que nous n’avions pas ce genre de dialogue avant. »

Parfois les femmes elles-mêmes ne souhaitent pas instaurer un dialogue avec leur mère. Elles ne se retrouvent absolument pas dans l’idées que leur mère se fait de la place de la femme dans la société par exemple, et donc imaginent par conséquent que pour elles, la sexualité féminine passe clairement au second plan voire catégoriquement sous silence.

Dans d’autres cas, certaines femmes affirment avoir apprécié que leur mère ait effectué la démarche de communiquer avec elle sur le sujet, même après leurs premiers rapports sexuels, bien que la discussion n’ait jamais eu lieu avant.

 

Les bénéfices d’un échange transparent mère-fille sur la sexualité 

Les femmes ayant eu l’opportunité de dialoguer sur la sexualité avec leur mère affirment que leurs échanges ont été d’une réelle utilité et qu’aujourd’hui elles se sentent à l’aise avec le sujet grâce à elles. Echanger sans peur et sans gêne est effectivement important pour pouvoir demander conseil, avoir un dialogue fluide et moins appréhender la nuit de noce, dans les communautés où les premiers rapports sexuels se passent dans le cadre du mariage.

« je trouve que c’est tres utile également pour se preparer avant la nuit de noce elle me donne beaucoup de conseils sur ça aussi je lui pose toutes les questions imaginables et elle me répond toujours sans me « remballer » ».

Les discussions autour de la sexualité nécessitent l’installation d’un climat de confiance, d’une relation complice entre mère et fille. Les femmes ayant pu grandir dans ce climat de confiance vis-à-vis du dialogue autour de l’intimité estiment qu’elles ont pu avoir des réponses à leurs questions, des échanges qui ont toujours été dans le respect. Il est intéressant de voir comme le sujet a pu être très naturalisé et décomplexé pour ces femmes.

« On en rigole souvent par exemple si dans un film il y a une scène holé holé etc. »

Très souvent les scènes d’amour, qui illustrent seulement des câlins ou bisous intimes dans le couple sont perçues comme étant honteuses, gênantes entre mère et enfants. Dans certaines familles, le tabou va encore plus loin, il s’empare même de l’amour, du sentiment amoureux. L’amour devient quelque chose de honteux, les gestes d’affection absents, cachés et secrets et les dialogues autour de la reproduction chez les enfants donnent lieu à des métaphores.

Certaines mères qui ouvrent le dialogue aujourd’hui ont souvent elles-mêmes subit le tabou de la sexualité. C’est donc à la suite d’une prise de conscience des conséquences néfastes sur le développement de l’individu et l’envie d’en changer qu’elles ont décidé de ne pas reproduire les schémas précédents.

La libération des tabous dans les familles est, dans presque toutes les cultures, quelque chose de relativement récent. Que ce soit dans les populations traditionnelles ou occidentales, le sexe a historiquement fait l’objet de gêne et de tabou dans les dialogues parents-enfants.

Le fait de parler ouvertement de sexualité avec leur mère a aussi permis aux femmes de poser des questions en lien avec leur propre culture ou religion afin d’approfondir les connaissances qu’elles pouvaient acquérir au collège par exemple. Ce complément d’information est pour elles non négligeable, et encore plus lorsque les points de vus culturels / religieux, diffèrent d’une éducation à la sexualité globale. Ainsi, elles peuvent orienter leurs connaissances en fonction de leur point de vue, leur mode de vie, et elles se sentent plus à l’aise et mieux informées pour leur vie ou future vie sexuelle. Une fois lancée dans la vie sexuelle, elles n’ont pas de mal à échanger sur le sujet en se sentant en confiance.

La mise en confiance, l’instauration d’un dialogue sain a permis aux mères de transmettre leur opinion, leurs valeurs et principes, dans le respect de l’opinion de leur enfant, c’est à dire sans tomber dans l’imposition de normes et surtout dans la construction d’un tabou. Ce dialogue a permis aux femmes de savoir vers qui se tourner en cas de doutes, d’inquiétude et d’avoir l’assurance d’une oreille attentive et bienveillante.

« Elle m’a toujours expliqué qu’il fallait respecter son corps, se respecter, être sure de la personne à qui on se donnait. Elle me disait qu’après le mariage c’est mieux mais que si ça arrive avant c’est pas grave y’a pas mort d’homme. Que si un jour je suis dans une situation compliquée (abus, rapport non protégée etc) il fallait que je lui en parle. Qu’elle serait toujours la pour moi qu’elle ne me jugerait jamais. Même une fois mariée elle me le dit encore, que si j’ai des interrogations, questions, inquiétudes elle est là. »

Par-dessus tout, l’instauration de ce dialogue a, dans la plupart des retours, permis une très belle harmonie sexuelle dans la vie de couple de ces femmes, qui arrivent à se plonger dans leurs premières expériences bien plus sereinement et qui ont imprégné une image positive de la sexualité.

« Vraiment ma maman je la remercierai jamais assez. Si bien que ma première fois avec mon mari s’est tellement bien passée, aucune appréhension, ni douleur ni rien. J’ai toujours vu la sexualité comme quelque chose de beau que partage un couple uni. Parce que j’ai jamais grandir dans cette espèce de pression autour de la sexualité. »

 

L’échange bienveillant et ouvert dans les relations mère-fille sur la sexualité bénéficie à la fois à la fille, mais aussi à la mère. En effet, au-delà de la transmission du savoir, on peut souligner aussi l’importance du partage de connaissances et d’opinions sur ces sujets. Certaines interrogations donnent lieu à des recherches faites ensembles, et donc à un apprentissage entre mère et fille, de même, on évoque aussi le fait de discuter ensemble d’un article, d’une émission pour partager son point de vue, connaitre celui de l’autre, le tout sans gêne et sans crainte.

 

Un climat de confiance installé avec le père :

Pour certaine femme, les discussions autour de la santé féminine ou de la sexualité ont été plus entamées du côté du père. Certaines témoignent d’une véritable démarche de compréhension et d’empathie de la part de leur père, lorsque soutient, conseils et échanges étaient manquant du côté maternel.

« Et bizarrement dans mes souvenirs quand j’avais mes règles douloureuses j’allais me « réfugié » auprès de mon père. D’ailleurs le jour de mes premières règles elle m’a juste dit « c’est bon tu es une femme » »

 

Conclusion :

Parler positivement du sujet impactera positivement notre sexualité et à l’inverse transmettre la sexualité dans la gêne, en faire quelque chose d’anormal, de trop honteux ou de sale, renverra cette image dans l’inconscient de l’individu, ce qui peut avoir de multiples conséquences dans la mesure où l’on n’effectue pas nos propres recherches pour se libérer de ses fausses croyances.

D’ailleurs, comme on a pu le voir, dans certains cas, le tabou autour de la sexualité a poussé certaines personnes à vouloir se renseigner par elles-mêmes, en savoir plus et accroitre leurs connaissances sur ces sujets.

C’est d’ailleurs ce constat qui nous a poussé, l’équipe #Secretsdegeishaa à vouloir vous offrir un concept qui initie le couple au bien être intime, au partage, à la sexualité positive et à la découverte mutuelle et individuelle. Un espace d’information bienveillant autour de ces thématiques, afin que chacune et chacun puisse trouver réponses aux questions qu’il ou elle peut se poser. Car nous savons que l’information est un pouvoir dont nous devons nous emparer, que les tabous n’ont pas d’utilité si ce n’est celle de créer ignorances, troubles et frustrations. Alors que le savoir lui, conduit à l’épanouissement, la compréhension et ainsi plus d’harmonie au niveau du couple mais aussi au niveau individuel !

 

Ecrit par @sens.u.elles pour secretsdegeishaa.com